1 - NON à un quartier Saint-Just enclavé

Saint-Just devient avec ce projet un quartier qui va être compliqué à traverser, et dont on aura du mal à sortir. Le projet VL 12 ne tient pas compte des habitants et usagers du quartier.

2 - NON à un projet dont les impacts n’ont pas été étudiés

Aucune étude d’impact, aucune étude de report de trafic n’a été révélée. Soit elles sont défavorables, soit, et c’est plus vraisemblable, elles n’existent pas.

3 - NON à une consultation qui n’en est pas une

Une pseudo concertation noyautée par les activistes de la Ville à Vélo, et qui ne laisse pas aux habitants des quartiers le droit de dire oui ou non au projet.

Un scénario 3 qui est passé en force, soi-disant validé après une pseudo réunion de concertation de 2 heures avec quelques associations et représentants de co-propriétés, sans documents remis, sans compte-rendu.

Fabien Bagnon disait au Progrès en décembre 2023 que la concertation était toujours active, Nadine Georgel dit en Février 2024 que la concertation est close, seule une présentation d'un scénario que personne n'a validé est prévue en Avril. 

4 - NON au diktat de la métropole

Nous subissons une réelle tentative de passer les projets en force, sans laisser place à un débat citoyen. Nous l'avons vu lors de la réunion de concertation de Mars 2023, nous le voyons au quotidien dans la manière dont sont traitées les objections à Caluire, à Oullins, à Champagne, à Montchat, à Bron. Beaucoup de mépris, pas de de dialogue et pas d'écoute : c'est ainsi que nos pétitionnaires perçoivent le projet.

5 – NON à un projet qui n’est pas validé par les habitants et usagers concernés

Plus de 2 000 signataires de la pétition de Touche Pas à Saint-Just et à ma colline, les habitants du 5e entre indignation et dépit. Le sentiment qui prédomine n’est pas le refus des Voies Lyonnaises mais le manque de sérieux et de compétences dans les choix des tracés comme dans celui des aménagements proposés.

6 – NON à un projet qui menace l’existence même de nombreux commerces

Par la difficulté d’accès accrue, par la réduction des places de stationnement, la fréquentation des commerces sera inévitablement impactée. Le quartier est en plein renouveau, la VL 12 prend le risque de casser cette dynamique. Encore une fois pas d’écoute, pas davantage d’évaluation des impacts économiques potentiels. Une expérimentation devrait être réalisée. Elle débuterait en Août, pendant les congés, et selon Mme Georgel, quoiqu'il arrive pendant l'expérimentation, le projet sera maintenu.

7 – NON à un projet qui imposerait des détours considérables, coûteux et polluants

Un projet qui détourne la circulation devant  les théâtres romains, le collège Jean Moulin, l’hôpital gériatrique de Fourvière, le cimetière de Loyasse, et qui vient perturber un quartier réputé pour sa tranquillité. 

Un projet qui limite l'accès au centre-ville depuis Saint-Just à Choulans et Vaise. Tout en prétendant que Choulans, déjà entièrement saturé, va absorber le trafic du Chemin-Neuf.

8 - NON à la tentative d’opposer cyclistes et automobilistes

La manœuvre consistant à opposer jeunes cyclistes ayant compris les enjeux environnementaux actuels au reste des citoyens, cramponnés à leurs voitures et qui eux n’ont rien compris est une approche puérile et clivante, qui ne reflète en aucun cas la réalité.

9 – NON à un projet qui ignore la dimension culturelle de la colline de Fourvière

En quoi le tracé et la mise en œuvre proposée de la VL prend en compte l’accès aux Théâtres Romains, à la basilique de Fourvière ? Quid des Nuits de Fourvière pendant lesquelles la rue de l’Antiquaille est fermée ? Quid de l’accès à ces sites par les bus touristiques ?

10 – NON à un projet qui a pour seul objectif de réduire la place de la voiture dans la ville

Le vélo n’est qu’un prétexte, l’objectif est de supprimer les voitures de la ville, ou tout au moins de les réduire fortement. En empêchant les habitants de stationner, même dans les quartiers ou cela est difficile, comme Saint-Just, ou en rendant la circulation complexe ou impossible. 

Dans tous les quartiers de Lyon, pour toutes les Voies Lyonnaises, à Bron, à Montchat, à Montplaisir, à Oullins, à Caluire, à Champagne, le sentiment des habitants est le même. Les déplacements seront de plus en plus compliqués, que ce soit dans les quartiers ou pour se rendre dans le centre-ville.

11 – NON aux 13 projets Voies Lyonnaises en mode SAUCISSON

Nous avons beau être à Lyon, le saucissonnage des projet n’a qu’un but, celui d’éviter une étude d’impact qui doit être obligatoire pour un tel projet et celui d’éviter une étude d’impact environnemental, afin de tout faire passer en force et de réaliser les projets avant les prochaines échéances électorales. Sans parler des études techniques de report de trafic. 

12 – NON au tout vélo

Le vélo peut et doit être développé , mais pas au détriment des autres modes de déplacement, à commencer par les transports en commun, qui ne sont pas pris en compte dans les projets Voies Lyonnaises. Les études récentes montrent que le report vers le vélo dans le secteur Lyon-Villeurbanne provient davantage des usagers des transports en commun (sécurité, pannes à répétition, post-covid, …) que de l’automobile. Et n’oublions pas que le vélo ne représente que 5 à 10% du trafic urbain, tous modes confondus, et qu'il n'est pas accessible à tous.

13 – NON à un projet trop cher

300 millions d’euros pour 250 km de pistes cyclables, dont 100 km existent déjà = 2 millions d’euros le km de piste cyclable
 ( calcul : 300 000 000 / (250-100) = 2 000 000)

300 millions d’euros pour 11 000 à 28 000 cyclistes par jour en 2030 (estimation de la Métropole, F.Bagnon - Lyon Capitale, le 22 septembre 2022), soit 15 000 euros par cycliste !!!!
 ( calcul : 300 000 000 / 20 000 (valeur médiane arrondie entre 11 000 et 28 000) = 15 000)